Apprivoisement
En dessous des branches d’un chêne centenaire,
Le soleil impuissant ne peut nous déranger
Et les sobres reflets du feuillage orangé
Mettent en lumière ton charme débonnaire
Assis face à face, je suis impressionné.
Je détaille tes mains, ta bouche, ton sourire
En dégustant chacun de tes éclats de rire
Comme on reçoit l’oeuvre d’un peintre passionné.
Nos dermes se cherchent, nos deux coeurs se découvrent,
Nos esprits vont plus loin que les mots prononcés
Mais le soir arrive, il nous faut renoncer
Je m’allonge dans l’herbe et la nuit me recouvre.
Déjà dans mes rêves ton visage apparaît
Me faisant détester ce qui m’en tirerait.
Lucas CONROUX